L'histoire de Lou

Lou me contacte de la part de sa psy. Son associé, ex-mari et père de sa fille, dépense tout le cash de leur boite en hôtels 5* pour sa nouvelle nana.

Lou a rencontré Victor quand elle était jeune. C’était son premier amour. Rapidement, ils ont un enfant. En parallèle, ils créent plusieurs sociétés dans le secteur du luxe. Lou gère la clientèle et Victor l’argent et « les papiers ».

Dès le début, Victor a tendance à flamber :

– Voiture de luxe et amendes routières fréquentes.

– Voyages dans des hôtels 5 étoiles sur le compte de la boite.

– Facturation de fausses prestations pour leur train de vie.

Lou se dit qu’il est juste un peu dépensier. Ce n’est pas très grave.

Après tout, elle en profite aussi.

Elle est amoureuse.

Mais 10 ans plus tard, Victor la plaque pour une autre.

Malgré leur séparation, avec trois boites et une fille en commun, ils continuent leur business ensemble. Ils s’évitent au bureau. Ça semble viable.

Même si c’est dur pour Lou, elle prend sur elle.

Elle se reconstruit avec sa psy. Elle refait sa vie avec un nouvel homme.

Son ex n’est plus son unique repère.

Petit à petit, elle réalise que les dépenses de son ex sur le compte de la boite sont anormales. En plus, maintenant c’est sa nouvelle compagne qui en profite.

Pendant ce temps-là, elle trime et gère les clients. Elle arrive à peine à boucler ses fins de mois.

Elle est dégoûtée.

C’est à ce moment-là que Lou me contacte pour sortir de cette emprise.

Après vérification, je vois qu’elle a le pouvoir bancaire sur la boite « vache à lait ». Il lui « suffit » de supprimer les accès à son ex pour lui couper les vivres.

Mais, Lou est terrorisée à l’idée que son ex réagisse violemment avec elle ou sa fille. Cependant, entre le travail de la psy et le mien, elle transcende ses peurs.

Après 100 jours de préparation dans l’ombre, Lou déroule un plan d’actions mode « bulldozer ». En 10 jours, on plie l’affaire. Victor accepte un deal amiable.

Lou reprend enfin le contrôle de sa vie.

Le calvaire est fini.

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Ps À chaque fois que je rencontre un associé pour qui c’est la société commune qui « assume » certains frais persos des associés, c’est l’embardée à l’arrivée.

Pour éviter des confusions entre argent privé et argent de l’entreprise, il y a un seul moyen : chaque associé a sa propre société de management.

Résultat : pas de dépense privée sur la société opérationnelle commune.

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