Comment Marc a sauvé sa boîte de 4 millions d’euros en se séparant de son associé toxique ?
Bilan de la collaboration avec Maître Debue
Marc détient la majorité des parts de la société familiale, mais son associé minoritaire sème la zizanie. L'entreprise est en danger de paralysie interne, voire de liquidation.
Marc est tiraillé entre son envie d’agir et la pression familiale. Il culpabilise, doute, et s’épuise mentalement. Il envisage même de tout détruire.
Marc parvient à exclure son associé à un prix largement en dessous du marché (800k€ au lieu de 1,6M€). Il reprend seul les rênes de l’entreprise, qui retrouve sa stabilité.
Marc retrouve sa légitimité, s’allège du poids émotionnel, et peut enfin avancer sereinement, débarrassé du conflit et des manipulations.
L'histoire de Marc
Mon client Marc a failli perdre sa boite d’une valeur de 4.000.000 € parce que son associé Luc a semé la zizanie en interne.
Il y a 2 ans, Marc, a hérité de 60 % des actions de la société familiale. Luc, employé sans lien familial, a reçu 𝘨𝘳𝘢𝘵𝘶𝘪𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 les 40% restants pour loyaux services. C’est le « cadeau » d’adieu des fondateurs, le père et l’oncle de Marc.
La société est active dans un juteux secteur financier.
L’avenir a l’air brillant.
Sauf que rapidement, Luc monte le personnel contre Marc.
Il impose ses vues alors qu’il n’est que minoritaire.
Marc ne trouve pas sa place.
Marc n’en peut plus. Il me contacte alors pour exclure Luc de la société. Le dossier a l’air simple. On est dans une logique de majorité contre minorité.
C’est sans compter que la famille a une grande influence sur les choix de Marc, envers qui il se sent redevable :
- Pour son oncle : « 𝘊’𝘦𝘴𝘵 𝘢̀ 𝘵𝘰𝘪 𝘥𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘨𝘦𝘳. 𝘓𝘶𝘤 𝘯𝘦 𝘥𝘰𝘪𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘳, 𝘤𝘢𝘳 𝘪𝘭 𝘪𝘯𝘤𝘢𝘳𝘯𝘦 𝘭𝘢 𝘴𝘵𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘵𝘦́ 𝘥𝘦 𝘭’𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦𝘱𝘳𝘪𝘴𝘦. »
- Pour son père : « 𝘑𝘦 𝘵𝘦 𝘴𝘰𝘶𝘵𝘪𝘦𝘯𝘴 𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘫𝘦 𝘯𝘦 𝘵𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘴 𝘱𝘢𝘴. 𝘓𝘶𝘤 𝘢 𝘵𝘰𝘶𝘫𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘦́𝘵𝘦́ 𝘶𝘯 𝘦𝘮𝘱𝘭𝘰𝘺𝘦́ 𝘮𝘰𝘥𝘦̀𝘭𝘦. »
Tiraillé, Marc décide quand même de sortir Luc. Il lui offre un prix modique pour ses parts : 200k au lieu d’1,6 million. Après tout, Luc avait bien reçu 40% des parts gratuitement, en guise de cadeau.
Mais Luc lui rétorque : « 𝘑𝘦 𝘯’𝘢𝘪 𝘫𝘢𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘳𝘪𝘦𝘯 𝘥𝘦𝘮𝘢𝘯𝘥𝘦́. 𝘚𝘪 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘷𝘰𝘶𝘭𝘦𝘻 𝘮𝘦 𝘴𝘰𝘳𝘵𝘪𝘳, 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘢𝘭𝘭𝘦𝘻 𝘱𝘢𝘺𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘱𝘳𝘪𝘹 𝘧𝘰𝘳𝘵. ».
Furieux de pareille ingratitude, Marc m’annonce liquider sa propre boite et détruire une magnifique clientèle. Je le convaincs in extremis de ne pas le faire.
Après plusieurs mois de négociation, on tombe d’accord sur 800.000 euros. Une super affaire vu la valeur des parts.
À l’arrivée, Marc est dégouté d’avoir dû « raquer » pareille somme pour les actions de sa propre société par suite d’une erreur des anciens.