Cas client

Comment Paul a évité 4 ans de procès en trouvant une sortie juste pour sa sœur associée ?

Bilan de la collaboration avec Maître Debue

Avant l'accompagnement
Plan professionnel
Paul gère seul la boîte familiale après le retrait brutal d’Emma. Il envisage un procès long et coûteux pour l’exclure sans contrepartie.
Plan personnel
Paul est rongé par la colère, l’injustice et le conflit familial. Les tensions avec sa sœur sont à leur comble.
Après l'accompagnement
Plan professionnel
Un accord amiable est trouvé. Emma sort de la société avec un rachat équitable de ses parts. L’entreprise retrouve une stabilité.
Plan personnel
Paul et Emma renouent le dialogue. Le conflit familial s’apaise, chacun retrouve sa place et une forme de paix.

L'histoire de Paul

3 mois après la mort de leur père, mon client Paul décide de virer sa sœur de la boite familiale. Il ne veut rien lui payer. Je suis son avocat, mais je refuse.

En 2019, Paul et sa sœur Emma rachètent les parts de leur père pour 1.500.000 €. Ils font un crédit d’investissement sur 15 ans pour ce montant. Leur business d’assurances est porteur et les dividendes annuels sont juteux.

La première année se passe à merveille.

Sauf que le patriarche meurt en 2020 d’un infarctus.
A priori, rien à voir avec la boite.

Mais Emma vit très mal son décès. Elle arrête de travailler du jour au lendemain. Paul, lui, prend la fuite en bossant non-stop.

Après quelques mois, Paul n’en peut plus.

Actionnaire majoritaire, il sort sa sœur de la gestion de la boite. Vexée, elle réplique avec un courrier d’avocat cinglant exigeant le rachat de ses parts au prix fort.

C’est l’escalade.

Paul me contacte. Il en veut énormément à sa sœur.

Il m’explique que, pour lui, ça revient à payer une 2ᵉ fois parce qu’il a déjà payé le rachat à son père. Cette situation est selon lui injuste. Quand il a repris, c’était à deux et non pas seul avec un investissement gigantesque.

Pendant 6 mois, je construis le dossier pour l’exclusion. On fait monter la pression au max. Tout est prêt pour le procès. Il n’y a plus qu’à y aller.

Mais, je convaincs quand même Paul de temporiser.

Je le rencontre plusieurs fois seul à seul. Je lui explique qu’un procès, c’est minimum 48 mois sans garantie de résultat à l’arrivée. Sans parler de la charge mentale et du conflit de loyauté familiale. Les discussions sont musclées.

Jusqu’au jour où il finit par lâcher prise. Il accepte que sa sœur ait un exit juste.

Aujourd’hui, Paul et Emma, ont tourné la page et se reparlent.

Morale de l'histoire

Ne sous-estimez pas l’impact d’un événement privé sur votre société. Que ce soit un décès, une naissance, une dépression, un mariage ou une maladie, ces éléments influencent en profondeur les relations entre associés. Dès que ça arrive, vous rentrez en zone de turbulence. Donc, anticipez, parlez, gérez.

Vous vous reconnaissez dans cette histoire ? Prenez rendez-vous.